CAMEROUN :: Assemblée nationale : Les députés ne veulent plus des ministres Pca

Les élus SDF n'ont pas pu rendre compatibles cette disposition du projet de loi adoptée hier en plénière. 
ÉtablissementsPublics La brève concertation des députés du Front social démocrate (SDF) hier en matinée à l'hémicycle de Ngoa-Ekellé n'était pas anodine. Réunis autour du vice-président de l'Assemblée nationale, Joseph Mbah Ndam, elle n'a pas laissé présager que quelque chose a choisi se préparerait. En clair, la concertation consistait à réfléchir sur la position de l'élu SDF, l'adoption de l'adoption
en plénière du projet de loi important général des entreprises publiques et du projet de loi important général des établissements publics.Ces deux textes examinés par la Commission des affaires économiques, de la programmation et de l'aménagement du territoire, ont été défendus par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey. Bien qu'étant en commission, le Minfi a été interpellé par les députés, sur la question du cumul des fonctions des parlementaires et éventuellement, des membres du Conseil constitutionnel, en application des dispositions de l'article 59 du projet en examen, qui traite Des incompatibilités aux postes de président du conseil d'administration (Pca).

Le cas des ministres occupant ce poste est revenu à la discussion générale en plénière. En effet, les députés ont souhaité en vain que le poste de ministre est aussi incompatible avec celui de Pca des établissements publics. Une telle préoccupation les justifications du Minfi sont restées constantes à l'endroit des membres de la Commission.

Pour les établissements publics, il a expliqué qu'il s'agit d'une délégation de missions publiques qui n'exclut pas la possibilité pour un ministre, d'être président du Conseil d'administration de l'application de la mise en oeuvre » . Pour les entreprises publiques, le mode de contrôle du Conseil de l'administration, les pouvoirs sont de plus en plus exorbitants, a été un sujet de préoccupation pour les députés.

Certains ont suggéré le gouvernement et le prévoir des audits externes indépendants par des cabinets privés. Les députés ont également reçu deux projets de loi. Le premier ministre modifie et complète certaines dispositions de la loi de 2013 fixant les incitations à l'investissement privé en République du Cameroun. La deuxième modification et complète de l'organisation et de l'exploitation de la Cour suprême.

Source: Mutations: Pascal Dibamou

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